Poursuite de notre tour d’horizon des réactions de la presse régionale au déploiement du Point Paiement de Proximité chez les buralistes (voir 12, 8 et 4 septembre, 28 juillet).
Pour les buralistes rencontrés dans l’Oise, le dispositif commence à démarrer … « Pour l’instant, j’ai peu de demandes », relate la patronne d’un bar-tabac à Lachapelle-aux-Pots, « on a eu des frais de cantine ou de garderie, mais c’est tout. »
Même constat à Songeons : « il y a trois ou quatre personnes qui sont venues pour des contraventions, c’est super simple pour les clients » indique le buraliste.
•• « La semaine passée, quelqu’un est venu avec quatre coupons d’impôts », témoigne Sardat Kaya, buraliste à Compiègne et président des buralistes du département. « C’est quelque chose qui va prendre du temps, d’autant plus qu’on a commencé avant le confinement. Mais sur le long terme, cela va fonctionner, même si notre cœur de métier reste le tabac. »
•• « Ça va devenir un besoin, c’est sûr » assure un collègue de la commune, « d’autant plus que ce n’est que le début, les administrations vont fermer les unes après les autres … » (24 centres des impôts sont promis à disparaître d’ici 2022).
Autre avantage du paiement de proximité ? Les horaires. « Nous, on fait partie des gens qui sont ouverts tout le temps, de 7 heures le matin à 19 h 30 le soir. Les gens peuvent passer avant d’aller au travail ou le soir en rentrant » complète ce buraliste (Le Parisien).