Poursuite de notre tour d’horizon des réactions de la presse régionale à la généralisation du Point Paiement de Proximité chez les buralistes (voir 4 septembre, 31 août et 28 juillet).
•• « On est une petite commune, ça devrait fonctionner, d’autant plus que le centre des finances publiques n’est pas ouvert tout le temps, contrairement à nous. Il y a plein d’avantages à venir payer ses factures chez nous » est convaincue une buraliste à Seurre, agréée Point Paiement de Proximité, comme 58 collègues en Côte-d’Or.
« Les gens ne viennent pas encore pour ça, pourtant on en parle aux clients, on leur explique que s’ils ont des factures à régler : eau, cantine, crèche, impôts, on est là ».
•• « J’ai une dame qui est venue régler des frais de scolarité, mais c’est tout », déclare une collègue à Semur-en-Auxois, « je pense qu’il faut faire plus de publicité, que ça se sache et que les gens s’habituent. Et si certains s’inquiètent de la confidentialité, on peut les rassurer, on voit juste le montant, on n’a pas de détails. »
•• À Fontaine-lès-Dijon, si une seule cliente a utilisé le paiement de proximité, pour payer une facture d’hôpital, on est confiant : « ça va se formaliser tout au long de l’année. Avec la reprise en septembre de l’école, notamment, puis avec les impôts, les taxes qui vont tomber, je pense que ça va se déclencher » confie la responsable.
•• Plusieurs buralistes, à Dijon, constatent qu’ils commencent à avoir des clients spécialement pour ce service. « J’en ai déjà eu une dizaine, il faut encore expliquer aux clients comment ça fonctionne, mais ça se passe bien », estime l’un d’eux.
« C’est un service très utile pour ceux qui n’ont pas accès à internet ou qui ne le maîtrise pas. Ils préfèrent être accompagnés pour ce type de paiement. Ou encore, j’ai eu une personne qui a réglé une taxe ici, car ça lui évitait d’envoyer un chèque. D’autres apprécient car ils préfèrent régler en espèces. C’est rapide et simple, ça peut être anonyme, ça va intéresser beaucoup de gens. » (Bien Public)