Dans Actu Le Mans, Éric Fontaine et Laurence Proust – respectivement président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de la Sarthe (UMIH 72) et présidente de la fédération des buralistes de la Sarthe (voir 6 août) – s’expriment sur le pass sanitaire (voir ce jour).
« On y va à tâtons, c’est une mesure que l’on regrette mais qui nous empêchera de fermer. Comme d’habitude, on va jouer le jeu », assure Éric Fontaine. Il espérait que les terrasses soient exemptées de l’obligation de pass sanitaire mais ce ne sera pas le cas.
Près de 75 % des buralistes en Sarthe gèrent des établissements qui proposent également des activités restauration, bar ou hôtellerie. Dans ces lieux, les clients ne sont pas tous soumis aux mêmes règles. « C’est le même lieu mais pas les mêmes réglementations. Pour le client, ça va être toute une démarche : il va se demander ce qu’il a le droit de faire ou pas » relève Laurence Proust.
« Je ne sais pas ce que ça va donner. La partie tabac se trouve souvent à la fin du bar : automatiquement, le client (qui vient acheter du tabac, son journal) passera devant le bar » poursuit-elle, « on aurait voulu que ce ne soit pas notre rôle. Contrôler le pass sanitaire, cela va demander du temps. »
Même constat du côté d’Éric Fontaine qui pointe des « démarches qui se font au détriment de la profession » en ajoutant, à la mise en place du cahier de rappel dans les restaurants, la vérification du pass sanitaire.