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2 Oct 2017 | Profession
 

La tension monte contre la surenchère fiscale sur le tabac (voir Lmdt des 27 et 20 septembre) que vont dénoncer les buralistes lors de la manifestation à Paris du 4 octobre (voir Lmdt des 25 et 15 septembre). Tour d’horizon dans la presse régionale dominicale.

•• Une délégation haut-alpine de dix buralistes, emmenée par la présidente de la chambre syndicale des buralistes des Hautes-Alpes, Dominique Arnaud, participera à cette manifestation.

« Le gouvernement confirme son intention de passer le paquet de 20 cigarettes au prix de 10 euros en trois ans, avec une première étape consistant en la forte hausse d’1 euro dès mars 2018. En une semaine, un nouveau tour de « passe-passe » va nous conduire dès la fin de novembre à une première hausse qui pourrait être de l’ordre d’1 euro pour certaines références. C’est donc à une augmentation comprise entre 1,30 euro et près de 2 euros que l’on va être confronté d’ici le mois de mars », s’insurge Dominique Arnaud dans Le Dauphiné Libéré.

•• Dans Vosges Matin, Catherine Marcel (présidente des buralistes des Vosges) : « Nos commerces vont perdre de la valeur. Il faut savoir qu’aujourd’hui un buraliste réalise 50 % de son chiffre d’affaires avec la vente du tabac et cela va forcément baisser car les fumeurs vont aller se fournir en dehors de nos frontières (…) Dans les Vosges, depuis 2003, 120 buralistes ont fermé leur commerce. »

•• Gérard Genty (président de la chambre syndicale des buralistes de la Nièvre) sera au rendez-vous devant le ministère de la Santé et l’Assemblée avec une délégation. Dans Le Journal du Centre, il confirme que cette augmentation touche la principale source de revenu de nombreux buralistes : « chez beaucoup, l’activité tabac représente plus de 60 % du chiffre d’affaires, sauf pour les débits qui se sont diversifiés en rajoutant une activité bar par exemple (…) Le département compte beaucoup de petits débits, qui sont menacés en premier par la hausse. » Sur le département, la profession a perdu une centaine de points de vente en 20 ans. « Ça va engendrer un marché parallèle, sans apporter de solution de santé publique. »

•• Dans L’Observateur (édition Sambre), Olivier Martin (président de la chambre syndicale des buralistes de Sambre-Avesnois) interpelle à nouveau les maires pour les inviter à se joindre au cortège de manifestants (voir Lmdt du 26 septembre) : « ainsi, ils pourraient représenter leurs communes et leurs commerçants. Même s’ils ne sont que cinq ou six avec leurs écharpes ! ». Selon lui, « les élus doivent se mouiller dans cette affaire, car on va perdre le commerce de proximité ».