L’une des conséquences de la nuit d’action des buralistes contre le paquet à 10 euros (voir Lmdt du 21 juillet) est qu’elle aura fait parler les clients, et beaucoup de nos concitoyens, dans les points de vente, dans la rue, à la terrasse des cafés et sur la plage.
L’opération radars a été relativement bien relayée par les médias (même Le Monde l’a mentionnée), surtout régionaux. Et le moins que l’on puisse dire est que cette initiative symbolique (et sans dégradations) a été bien accueillie par l’opinion publique. Laquelle a bien compris le clin d’œil et l’inquiétude des buralistes.
D’autant qu’un certain nombre de radars recouverts l’étaient encore ce vendredi, dans l’après-midi. Comme dans l’Aube.
•• Ainsi, en Ille-et-Vilaine, le 26ème radar a été traité, vers 15 heures, en présence de journalistes locaux réunis en conférence de presse (photo). On remarquera au passage que les quatre chambres syndicales de la fédération Bretagne ont décoré, au total, 68 radars.
•• Dans ce genre d’actions syndicales, l’essentiel est de communiquer. Des messages ont été envoyés avant, pendant et après à la presse locale et aux parlementaires.
Autre exemple, la chambre syndicale du Gard a adressé un mail d’explications, avec photos, à tous ses buralistes, au petit jour.
•• Sinon, nous apportons les compléments d’infos suivantes à notre longue liste / bilan d’initiatives (« tout au long de la nuit ») publiée hier (voir Lmdt du 21 juillet) :
• Landes : 12 radars couverts
• Pyrénées-Atlantiques (Pays Basque) : 9 radars
• Charente-Maritime : 23 radars
• Cher : 7 radars
• Loire-Atlantique : tous les radars du périphérique nantais bâchés (à l’exception de celui du Pont de Cheviré, pour des raisons de sécurité)
• Meuse : 8 radars
• Dordogne : 7 radars
• Gironde : 20 radars
• Charente : 14 radars.
À suivre.