Ce 2 août, la brigade des Douanes de Nogent-sur-Oise (voir 20 et 7 janvier) est en mission de contrôle sur l’A1. Elle arrive vers 21h30 sur l’aire de repos de Roberval : un véhicule stationné près des toilettes est remarqué tout de suite par les agents, tout comme le jeune homme posté non loin.
Interrogé, celui-ci répond qu’il est en panne … deux stations en amont, qu’on l’a déposé ensuite sur l’aire de Roberval et que la voiture à coté ne lui appartient pas, rapporte Oise Hebdo.
•• Mais en fouillant sa sacoche, les agents vont trouver de la résine de cannabis dissimulée au milieu de paquets de cigarette et un jeu de clés qui va ouvrir le véhicule. Le jeune homme reconnaît alors immédiatement qu’il transporte des cigarettes … soit 12 000 cartouches au total, arborant la marque Marlboro, achetées à un individu à Valenciennes, dans une zone industrielle.
En garde à vue, le suspect dévoile avoir rencontré quelqu’un issu de son quartier, à Châteauroux; celui-ci va lui proposer 2 000 euros pour aller chercher des cigarettes avec lui à Valenciennes. Le prévenu accepte sans rechigner voyant de l’argent facile à se faire sans trop de risques selon lui. Il va révéler aussi être en connaissance d’une voiture ouvreuse dès le début du trajet de Châteauroux.
•• « Nous sommes partis à 3 personnes dans deux voitures, avec une voiture ouvreuse. Je ne l’ai pas vue du trajet avant que l’on s’arrête à l’aire d’autoroute » ajoute-t-il, « nous sommes arrivés à Valenciennes, quelqu’un est venu chercher le véhicule assurant le transport. On a attendu 30 minutes, il est revenu avec le véhicule chargé. Nous sommes repartis vers Châteauroux. »
L’application Waze indiquant que la Douane est en place au prochain péage, est prise alors la décision de s’arrêter sur l’aire de Roberval en attendant la levée du contrôle …
•• Ce lundi 7 août, au tribunal de Senlis en comparution immédiate, il a été condamné à 5 mois ferme. Il est reconnu coupable de transport de tabac manufacturé sans justificatif d’origine, et en possession de cannabis en récidive légale. Le procureur avait requis une amende douanière de 138 000 euros. Les juges ont revu le montant à la baisse : 10 000 euros.