À huit jours du démarrage de l’opération « Mois sans tabac 2017 » (voir Lmdt du 10 octobre), l’enseigne de la grande distribution a publié, ce début de semaine, une communication sur le thème : « dans la lignée de ses combats pur une santé plus accessible, le Mouvement E. Leclerc interpelle à nouveau les pouvoirs publics pour obtenir l’autorisation de vendre les substituts nicotiniques moins chers ».
Pour l’enseigne, même si le remboursement forfaitaire des patchs et des gommes à la nicotine est passé à 150 euros, la mesure est insuffisante : « si le taux de remboursement a un impact et encourage à l’arrêt du tabac, le coût d’achat du traitement y incite tout autant ».
Raison pour laquelle elle réclame la possibilité de vendre ces produits à moindre prix. Autre argument avancé : son réseau de 250 parapharmacies, « toutes confiées à des docteurs en pharmacie ».
Ce n’est pas la première offensive. Déjà, en 2014, Leclerc avait essayé d’obtenir le droit de vendre des substituts nicotiniques.