Réuni ce lundi 9 mai, le conseil municipal de Niort (Deux-Sèvres) a approuvé un partenariat avec l’éco-organisme Alcome (voir 8 mai, 29 et 27 avril), soit une enveloppe de près de 100 000 euros destinée à lutter contre la pollution des mégots, selon Ouest France.
•• La municipalité a adopté plusieurs engagements. À commencer par le recensement des « hotspots » où se concentrent des quantités conséquentes de mégots abandonnés (terrasses et abords des cafés, restaurants, parvis d’établissements, pôles transports, parcs et jardins …).
« La liste de ces points de concentration sera établie sur la base des relevés des indicateurs objectifs de propreté, une méthodologie que le service « propreté urbaine » utilise chaque mois pour analyser le niveau de salissures des espaces publics », est-il mentionné dans la délibération. Laquelle prévoit « d’imposer aux exploitants la mise en place de cendriers aux entrées des établissements ».
•• La Ville, qui a aussi pour mission de « sensibiliser et mettre à disposition des corbeilles ou cendriers de rue », s’engage dans des objectifs chiffrés : réduire les mégots abandonnés illégalement, par rapport à l’année 2021, de 20 % au 31 décembre 2023 et de 35 % au 31 décembre 2025.
De son côté, Alcome entend « sensibiliser des fumeurs » au bon geste « grâce au réseau des buralistes », tout en installant et distribuant des équipements (cendriers de poche, de rue…) « mis à la disposition de la Ville et des buralistes, afin d’optimiser le maillage territorial des points de collecte ».
•• Enfin, l’éco-organisme mettra la main à la poche en rémunérant la ville dans le cadre de sa compétence de nettoiement et de collecte des mégots, selon un barème national. Et compte tenu de sa typologie urbaine, Niort bénéficiera d’un financement de 2,08 euros par an et par habitant.
Pour 2022, première année de conventionnement, le montant attendu est de 92 130 euros. Pour les années suivantes, la participation d’Alcome sera d’environ 122 000 euros, le montant pouvant varier compte tenu du nombre d’habitants conclut Ouest France.