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20 Déc 2022 | Pression normative
 

La Ville du Grand-Quevilly (Seine-Maritime) a lancé, depuis six mois, un « plan mégots » visant à réduire l’impact de ce déchet sur l’environnement et la propreté. La Ville est conventionnée, à l’instar de Rouen (voir 14 juin) avec l’éco-organisme Alcome. Une collecte a été organisée ce 9 décembre. De quoi faire le point, selon 76 Actu.

« Normalement, la collecte a lieu tous les trois mois » indique Carine Daffrin, en charge de la propreté à la Ville. « La première devait se dérouler aujourd’hui, mais il s’agit en fait de la deuxième. On a dû anticiper face au succès du ramassage. » 2,77 kilos ont en effet déjà été collectés en octobre. La pesée de décembre s’élève à 3 kilos. Ce qui correspond à plusieurs milliers de mégots.

•• Ainsi, des cendriers de poche ont été distribuées aux habitants. Des cendriers de rue ont également été installés pour améliorer le ramassage dans quelques « hot spots ». Des actions de sensibilisation, comme l’opération « clean tag » réalisée en juin par des jeunes, permet également de sensibiliser les fumeurs.

Les agents du service propreté sont également mis à contribution. Ils collectent les mégots séparément. Un agent officiant en triporteur se charge notamment de récupérer le contenu des cendriers.

•• Au bout de quelques mois, ces mégots sont récupérés par la société « Tout en vélo », pour finalement être valorisés par une entreprise spécialisée qui fabrique du mobilier urbain. « Le recyclage de mégots et des entourages de lunettes permet de créer un matériau dur … avec une odeur légère », détaille Carine Daffrin.

À l’avenir, la Ville pourrait faire l’acquisition d’un mobilier conçu à partir des mégots recyclés. De quoi « matérialiser la contribution des habitants ». Photo : 76 actu