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4 Mai 2020 | Profession
 

Ce dimanche matin, dans le cadre d’un point sur l’approvisionnement et la vente de masques, LCI a fait appel à Philippe Coy. L’essentiel de ses déclarations.

•• « Bien évidemment, nous avons eu des difficultés. Je tiens à rappeler que nous ne sommes pas sur du masque « sanitaire » mais du masque  « tissu » issu d’un industriel français. Et nous avons débuté la commercialisation jeudi dernier (voir 2 mai).

•• « Les limites sont celles de la production et, le week-end du 25 avril, les buralistes ont pu commander 2 millions de masques d’un stock que nous avons réservé : c’est ce que nous avons estimé, dans un premier temps, pour le réseau des buralistes. Et c’est un début. Nous sommes en train de reconstituer ce stock.

« Nous avons donné à nos adhérents le conseil de respecter la limite de deux masques par personne. Pour le moment, toutes les quantités ne sont pas au rendez-vous dans nos points de vente et il est nécessaire de servir le maximum de Français.

•• « Le risque d’un afflux de clients et de tensions … c’est ce que nous avons déjà rencontré jeudi dernier. Après avoir annoncé que le réseau serait au rendez-vous à compter du 30 avril, les clients se sont présentés mais la chaîne de logistique est en tension actuellement. Et je demande aux clients, consommateurs et citoyens d’être respectueux par rapport à nos délais. Et nous avons encore quelques jours avant la date du 11 mai.

•• « Le réseau des buralistes est résilient et s’est adapté depuis le 14 mars. Le buraliste c’est un endroit où il y a plein de métiers (presse, services, …) et il a été important pour certains de nos concitoyens d’avoir ce lien et ce contact, tout en respectant la distanciation physique.

« Le réseau est resté ouvert à 80 % au plus fort de la crise. Et aujourd’hui, il est présent à 90 % ».