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3 Mai 2020 | Profession
 

La question se pose pour les buralistes frontaliers qui, pour le moment, bénéficient d’une clientèle ne pouvant plus se rendre de l’autre côté.

Vosges Matin, du 2 mai, soulève la même interrogation sous la plume de Thierry Fedrigo. Et tente d’apporter des réponses pour les départements de l’Est et du Nord.

En citant d’emblée un tweet du préfet de Moselle, Didier Martin : « en France, le confinement durera jusqu’au 11 mai. Il n’est donc pas encore possible de se rendre en Allemagne ou au Luxembourg pour faire ses courses ! ».

•• Luxembourg : hors motif professionnel et à condition d’être muni d’une double attestation (déplacement dérogatoire et document de l’employeur), pas possible, en principe, de se rendre au Grand-Duché.

« Quant à l’après 11 mai, il reste à écrire » reprend Vosges Matin. « Ce que l’on sait, toutefois : ouverture des écoles ce 4 mai ; dépistage de l’ensemble de la population, travailleurs frontaliers compris. »

•• Belgique : « la levée du confinement va se faire étape par étape à partir de ce lundi 4 mai. Là aussi, cela ne signifie pas que les Français vont pouvoir recommencer à circuler librement entre les deux pays après le 11 mai, si ce n’est pour des raisons professionnelles. »

•• Allemagne : déclaration de Tobias Hans, ministre-président du Land de Sarre, toujours par tweet interposé : en vue de « l’assouplissement imminent des mesures Corona en France à partir du 11 mai, un concept sera développé pour rouvrir tous les postes frontaliers et les contrôler à l’avenir par des contrôles aléatoires en concertation avec la partie française. »

Synthèse : « en fait pour l’instant, il est impossible de savoir ce qui sera permis après cette date fatidique, d’autant que les départements français frontaliers (de l’Est et du Nord) sont encore, pour l’heure, dans le rouge. Ni les autorités françaises, ni les gouvernements frontaliers ne s’avancent sur le sujet. »

Ce qui ne facilite pas vraiment la tâche des buralistes frontaliers dans leurs prévisions de commandes.