C’est physique.
Recueillir à la main les paquets de cigarettes vides dans les poubelles, voire sur le sol, de l’espace public et, ensuite, établir la distinction entre les paquets venant de chez les buralistes (paquets neutres, avec des mentions en français, etc.) et ceux venant… d’ailleurs.
Une bonne vieille méthode simple comme bonjour, dont l’efficacité n’a jamais été démentie.
Il s’agit de la méthode « ramasse-paquets » / « Empty Pack Survey » (EPS), réalisée par le cabinet indépendant WSPM Group pour le compte de Japan Tobacco International (JTI).
Ses résultats valent bien d’autres études que l’on qualifiera de plus… statistiques (voir le 23 octobre / réaction JTI).
Le champ de l’étude :
Cela a consisté en la collecte de 11 500 paquets vides dans 126 villes françaises entre le 21 mai et le 25 juin.
Ces 126 villes représentent ensemble 22 % de la population française.
Les conclusions-clés de cette enquête :
53,9 % des cigarettes consommées en France – en cette fin de printemps 2025 – ne proviennent pas de chez les buralistes.
L’année dernière, la même enquête donnait un pourcentage de 44,7 %.
À titre de comparaison :
– L’enquête KPMG indiquait 49 % pour 2024.
– L’enquête EY pour 2023 faisait ressortir un chiffre de 38 %.
Les paquets de contrefaçon atteignent 20 % (contre 13,4 % au 2e trimestre 2024).
Le manque à gagner fiscal pour l’État :
Entre 5 et 8 milliards d’euros selon les calculs.
Ci-dessous, les résultats par grande ville.




