Alors que la polémique – à caractère inter-gouvernemental – rebondit suite au « rêve d’une semaine de travail à 32 heures » de Christine Taubira (ce vendredi matin face à Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV), il n’est pas inintéressant de suivre comment son ministère de la Justice considère le sujet du trafic de cigarettes : un délit passible de certaines peines judiciaires, en fonction de sa gravité et de sa qualification.
En effet, sollicité par les buralistes de son département, Dominique Potier (député PS de Meurthe-et-Moselle) s’est récemment enquis auprès de la Chancellerie de la possibilité d’aggravation de certaines de ces peines, aux fins de dissuasion.
Et c’est le chef de cabinet de Christine Taubira qui s’est fendu d’une réponse au parlementaire. Édifiante.
« Vous avez relayé auprès de Madame la Garde des Sceaux les préoccupations du président et du vice-président de la chambre syndicale des buralistes de Meurthe-et-Moselle quant au risque de voir se développer une activité de trafic de cigarettes en région frontalière.
« Le ministre a noté l’intérêt que vous portez à cette question et ne manquera pas de vous communiquer tout élément d’information permettant de vous renseigner sur le sujet dans les meilleurs délais ».
On imagine la tête du député – pourtant soutien du Gouvernement – au vu de cette réponse. Et l’écœurement des buralistes à l’origine de la démarche.
Même pas semblant …