Lors d’une conférence de presse, la ministre de la Santé luxembourgeoise, Lydia Mutsch, a présenté, les principales modifications de la loi locale de 2006 relative à la lutte antitabac, suite à l’accord du Conseil de gouvernement lors de sa réunion du 6 juillet 2016. En effet, le programme gouvernemental prévoit « qu’après l’adoption d’une réglementation au niveau communautaire, la loi anti-tabac soit adaptée, et notamment en matière de cigarette électronique » (voir Lmdt du 16 décembre 2015).
Avec, notamment :
• la mise en place du paquet Directive européenne (avertissements sanitaires combinant textes et photos, recouvrant 65 % des surfaces avant et arrière en commençant par le haut) ;
• l’interdiction des arômes caractérisants (vanille, confiseries ; et menthol à partir de mai 2020 ).
• un encadrement de la cigarette électronique (conditions de mise sur le marché ; nouvelles définitions du contenu de l’e-liquide, de la concentration en nicotine et du volume des unités de recharge ; restrictions à la publicité).
Parmi les autres mesures :
• augmentation de l’âge légal de 16 à 18 ans pour la vente des produits du tabac (et de la cigarette électronique) car ce n’était pas encore le cas au Luxembourg ;
• interdiction de fumer dans les aires de jeux ;
• interdiction de fumer dans les véhicules privés en présence d’enfants de moins de douze ans ;
• alignement des cigarettes électroniques sur les interdictions de fumer des cigarettes conventionnelles.
En revanche, rien sur la fiscalité des prix et de la fiscalité des produits du tabac (voir Lmdt des 15 juin et du 4 mars 2016).
Encore une fois, l’incohérence de la politique anti-tabac au niveau européen.