« Le père » de la cigarette électronique, Hon Lik, ne s’est pratiquement jamais exprimé dans les médias depuis la vente de ses brevets à Imperial Tobacco (voir Lemondedutabac des 7 novembre et 6 septembre 2013). La radio suisse RTS a obtenu cette faveur dans le cadre d’une série d’été « La guerre froide du vapotage ». Dans laquelle il a expliqué, ce jeudi 31 juillet, pourquoi il a préféré de s’allier avec une multinationale du tabac plutôt qu’avec des partenaires chinois.
« Nous partageons les mêmes valeurs concernant la responsabilité et la qualité. La qualité, c’est une clé sur ce marché. Avec Imperial Tobacco, nous respectons les normes européennes. Alors que sur le marché, beaucoup de e-liquides contiennent des substances dangereuses.
« En plus de la qualité, les cigarettes vendues sur la scène internationale, ce sont celles des multinationales, pas les chinoises. Les entreprises chinoises m’ont fait des offres, mais ce sont celles qui arrosent le marché de produits de mauvaise qualité. Avec les exigences qui vont augmenter, elles ne vont pas tenir le coup. Elles vont être éliminées ».
Plutôt fier et sans détour, Hon Lik conclut à propos de son alliance avec Imperial Tobacco (voir Lemondedutabac du 25 février) : « c’est comme si j’avais marié mon fils à une famille riche et puissante ».