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24 Jan 2022 | Profession
 

Les Français ont réglé quelque deux millions de « factures du quotidien » dans un bureau de tabac, un an et demi après la généralisation de ce service d’encaissement des trésoreries publiques chez les buralistes du territoire, annonce leur Confédération, selon un communiqué de l’AFP que nous reprenons.

Ce service de paiement de proximité permet aux usagers de régler « amendes, factures de services publics locaux, ou impôts inférieurs à 300 euros, en espèces ou par carte bancaire », auprès de 12 400 buralistes agréés à fin décembre 2021, soit environ un sur deux, dans 6 500 communes, précise la Confédération nationale des buralistes dans un bilan (voir 21 janvier 2022,  1er septembre 2021).

•• Le montant moyen des transactions enregistrées s’élève à 84 euros, indique-t-elle, tandis que « 28 % des paiements concernent les impôts, 36 % des amendes, et autant des factures locales (crèche, hôpital, cantine, etc.) », alors que ce service a été étendu à tout le territoire, en juillet 2020 (voir 28 juillet 2020).

Et sur les 550 000 encaissements d’impôts réalisés depuis le lancement du service, « près de 60 % ont permis de payer la taxe audiovisuelle, les autres transactions concernant les taxes foncière et d’habitation », précisent encore les buralistes. L’usager scanne le code barre de sa facture sur un terminal de la Française des jeux, et règle la somme correspondante au buraliste – il reçoit un justificatif de paiement une fois l’opération validée.

•• Pour Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes (cité dans un communiqué), ces derniers prouvent être des « commerçants d’utilité locale, par ailleurs préposés de l’État », grâce à ce nouveau service.

De son côté, Stéphane Pallez, PDG de la Française des jeux, a estimé le bilan de cette « généralisation du service de paiement de proximité est très positif » en contribuant à « la simplification de la vie quotidienne des usagers de services publics ».

•• Les buralistes ont entamé leur diversification ces dernières années, pour pallier la baisse régulière des ventes de tabac, dont ils ont le monopole et qui représente encore leur principale source de revenus. Ils réalisent 40 milliards d’euros de ventes par an, dont 21,8 milliards tirés des produits du tabac, sur lesquels ils perçoivent une commission de 8,1 %.

Mais ces commerçants vivent aussi d’une myriade d’autres services :  vente de jeux de la Française des jeux, prises de paris du PMU, bar et restaurant, vente de journaux, snacking, produits du vapotage, gestion de comptes bancaires Nickel et de colis postaux, vente de billets SNCF…