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22 Avr 2023 | Profession
 

La Confédération des buralistes a décentralisé, pour une journée, ses services et ses structures avec certains de ses partenaires (La Poste, police et gendarmerie).

Objectif : la Transformation du réseau sur le terrain. Ce premier « forum des territoires » s’est déroulé ce jeudi 20 avril en Occitanie, plus exactement à Castanet Tolosan (13 kilomètres de Toulouse). La Dépêche du Midi était sur place.

« Notre profession doit se réinventer face à la baisse de vente du tabac dont les volumes ont chuté de 35 % ces dernières années » a prévenu Philippe Coy. Un recul dû au commerce transfrontalier très sensible en Occitanie, notamment à Toulouse, et au fléau du trafic (650 tonnes saisies en 2022) ainsi que des cigarettes de contrefaçon.

•• D’où la nécessité pour les buralistes de répondre à de nouveaux besoins des clients comme le vapotage dont les commerces à la carotte n’ont capté que 33 % du marché.

« La vente de nicotine sous toutes ses formes doit se réaliser dans les bureaux de tabac qui est le seul réseau réglementé. Arrêtons de banaliser la vente de ces produits qu’on trouve en supermarché et qui sont présentés comme des sucreries » a réclamé le président confédéral.

•• La Confédération propose aux buralistes des solutions clefs en mains sur le parcours client, le marketing du point de vente, l’implantation de nouveaux produits comme des corners d’épicerie en partenariat avec Casino, Sodebo ou le Lotois Andros. « Le bureau de tabac doit devenir le drugstore du quartier en proposant de nouveaux services pour générer du flux » illustre Philippe Coy.

À côté des paquets de cigarettes, le client trouvera donc de plus en plus de la petite épicerie, des services postaux (affranchissement, dépôt colis, instance de recommandé, …) mais peut aussi déjà payer impôts et amendes grâce à un partenariat avec les Finances publiques … à côté de la presse, des jeux de hasard et parfois des paris hippiques.

Un relais de croissance indispensable pour enrayer la baisse du nombre de points de vente. Mais la dégringolade a été stoppée : « seuls » 153 points de vente ont fermé en 2022 pour 38 créations. On compte désormais 23 300 établissements dont 2 000 en Occitanie. À Toulouse l’an dernier, un nouveau point de vente s’est ouvert. Photo : DDM