Dans son édition du 11/ 12 août, Le Monde revient sur les raisons de la participation de douaniers à certaines épreuves de ces Jeux Olympiques Paris 2024 (voir 24 juillet 2024).
D’abord, les résultats, le quotidien citant les membres de l’équipe des Douanes ayant brillamment décroché des médailles : Romane Dicko (or et bronze, judo / photo) ; Amandine Buchard (or, judo) ; Madeleine Malonga (or, judo) ; Yannick Borel (argent, escrime).
Puis le quotidien revient sur l’histoire et les conditions de l’engagement olympique douanier : « c’est pourtant sur les pistes enneigées des Alpes qu’est né le rapprochement entre sport de haut niveau et administration douanière. Une façon de former des agents à ski capables de rattraper les contrebandiers. Mais aussi de financer les premiers champions des Jeux d’hiver, dont Jean-Claude Killy, qui fut la première tête d’affiche des skieurs « douaniers ».
Ouverte depuis 1994 à d’autres sports, en particulier le judo et le tir – de quoi rester proche des méthodes d’interpellation – l’équipe a fait des Jeux de Paris 2024 une priorité, en signant un total de de 40 athlètes, désormais paritaires entre disciplines estivales et hivernales.
Ces champions reçoivent des contrats d’un an renouvelables, avec une rémunération correspondant à celle d’un agent de constatation des Douanes (catégorie C), d’environ 2 000 euros brut par mois. De quoi accumuler des points pour la retraite mais aussi bénéficier d’une couverture d’assurance-maladie.
« C’est très utile pour les années blanches, en cas de maternité, ou lorsque manquent les sponsors » explique Éric Meunier, Directeur interrégional des Douanes d’Auvergne-Rhône-Alpes (voir 30 mars 2023), un poste auquel échoit la gestion de l’équipe, comme il est de coutume depuis sa genèse alpine. « En échange, ils doivent porter les valeurs de la Douane et participent parfois à des événements corpo » précise M. Meunier (…)