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21 Août 2022 | International
 

Avec une dette publique phénoménale pesant 250 % de son PIB (en France, nous en sommes à 114 %), toute nouvelle recette est bonne à prendre. Au Japon, la Direction des impôts s’alarme ainsi de la baisse significative de consommation de bières et spiritueux, qui a un impact bien réel sur ses recettes fiscales, annonce un billet du Figaro.

Sous l’accroche « Sake viva », la Direction des Impôts a donc lancé un grand concours appelant la population à faire preuve d’imagination pour lutter contre l’érosion des ventes de l’industrie des bières et spiritueux. « L’objectif de ce projet est de faire appel à la jeune génération pour développer et promouvoir des boissons alcoolisées japonaises », explique son site web, qui met en lumière une jeune femme hilare, bière à la main.

Au plus haut en 1999 (à 1 million d’hectolitres), le « volume d’alcool imposable »a diminué depuis de 20 %. Pour la bière, depuis 1996, il s’est asséché aux deux tiers, passant de 701 à moins de 235 hectolitres. Le vieillissement de la population est passé par là.

Cette « incitation à boire » par l’administration, a priori la plus sérieuse du pays, s’explique par la contribution fiscale que brasse l’alcool, au même titre que le sel et le tabac. Les taxes sur les boissons alcoolisées abondant le budget à hauteur de 3 % des recettes en 2011, mais plus que de 2 % en 2020.

Le ministère des Finances demeure donc un promoteur actif de l’alcool. Au ministère de la Santé, on la joue sobre, appelant à boire « de manière mesuré » conclut Le Figaro.