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9 Sep 2022 | Profession
 

« Avant, on allait voir les élus pour se plaindre, mais on veut désormais dialoguer avec eux pour accompagner la revitalisation du territoire, d’où cette convention » a expliqué Philippe Coy, à Javené (près de Fougères), ce mardi 6 septembre, dans un établissement récemment rénové avec le Fonds de Transformation.

Ceci, lors de la signature d’une convention avec l’association départementale des maires (voir 5 juillet, 15 février 2022, 20 décembre 2021).

Face à la baisse des ventes de tabac, les buralistes se sont diversifiés et proposent de nouveaux services, comme le pressing, les relais colis, la conciergerie et même les distributeurs d’argent. En zone rurale, où les bourgs peinent à maintenir les commerces, les bars-tabacs jouent ainsi un rôle important, dont les élus locaux sont conscients, souligne Ouest France.

« C’est un véritable intérêt pour la commune, le bar-tabac est bien souvent le dernier commerce du village » a expliqué Henri Rault, maire de Chauvigné et vice-président de l’association des maires d’Ille-et-Vilaine, qui a signé la charte. « Il y a le tabac, mais bien d’autres éléments, comme la restauration, le dépôt de pain, sans oublier le lieu de rencontre entre les générations. Ça fait revivre la commune. Nous avons un intérêt à travailler ensemble. »

Un avis partagé par Louis Pautrel, maire du Ferré et élu à l’Association des Maires ruraux de France, venu assister à la signature. « Le métier de buraliste a subi de grandes évolutions, l’intérêt aujourd’hui, c’est de le faire perdurer » a-t-il indiqué. « Avoir ces lieux de multi-activité permet de pérenniser le commerce. Le bar-tabac est un lien social, un lieu de rencontre, indispensable pour contribuer au vivre-ensemble. »