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12 Juil 2022 | Trafic
 

La lutte contre les vendeurs de cigarettes de contrebande est un combat de longue haleine: il se poursuit à Colombes où six trafiquants présumés, soupçonnés d’alimenter les points de vente de la place Arago et du square Victor-Bash, ont été interpellés. 

Le secteur avait été un temps déserté après les interpellations et les condamnations survenues fin 2021 (voir 4 décembre 2021). Mais les anciennes pratiques n’ont pas tardé à revenir. Comme d’habitude …

D’où ce nouveau coup de filet. Cette fois ci, les revendeurs ont été interpellés, ce 6 juillet, au terme d’une opération menée par les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) et de la Brigade territoriale de Contact, rapporte Le Parisien.

•• C’est courant avril que l’enquête préliminaire avait débuté dans le secteur du Petit Colombes, classé quartier de reconquête républicaine. Un secteur un temps déserté par les vendeurs à la sauvette, après les opérations montées dans le cadre de la Cellule de Traitement judiciaire de la Délinquance  (CJTD) mise en place par le parquet de Nanterre.

Mais au fil des semaines, les petites mains de ce commerce souterrain sont peu à peu réapparues aux abords de la place Arago et de la station de tramway Victor-Bash. « Comme la station de métro de Châtillon et la gare RER de Nanterre, l’endroit est connu pour son trafic » souffle une source policière, « il fait, par conséquent, l’objet de surveillances particulières. »

•• Lors de ses surveillances, commencées le 20 avril, les policiers sont parvenus à identifier six individus, tous soupçonnés d’être impliqués, à des degrés divers, dans ce trafic de cigarettes de contrebande. « Il y a parmi eux des nourrices, des revendeurs et des gens chargés d’alimenter les points de vente » précise la même source.

Lors des perquisitions menées aux domiciles des suspects, tous domiciliés à Colombes et âgés de 18 à 62 ans, les policiers ont mis la main sur 285 cartouches de cigarettes auxquelles s’ajoutent 9 paquets et 10 900 euros en espèces.

•• Ce coup de filet intervient alors que des vendeurs à la sauvette ont également fait leur retour dans la ville voisine de Nanterre, et notamment aux abords de la gare RER du centre-ville. Un secteur que les « sans-grade » du trafic avaient abandonné, lassés du harcèlement policier organisé dans le cadre, là encore, de la CJTD. Mais comme à Colombes, ces derniers ont fini par retrouver leurs habitudes.