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17 Mai 2012 | Institutions
 

« Cela aurait pu être pire », pouvait-on entendre du côté des industriels du tabac, hier soir, à l’annonce de la constitution du premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault. A voir.

Il est certain que l’équipe, réunie pour son premier Conseil des ministres ce 17 mai, va avoir d’autres sujets prioritaires. Mais le dossier « tabac » n’est quand même pas loin dans la pile des dossiers .

• Les recettes  fiscales attendues du tabac : Jérôme Cahuzac (ministre délégué au Budget) aurait déjà dessiné une première version du collectif budgétaire (soumis au Parlement en juillet) et du projet de loi de finances pour 2013 (voté  à l’automne). Une ébauche préparée avec Emmanuel Macron (ce jeune inspecteur des finances, associé- gérant de la Banque Rothschild, qui vient d’être nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée). Et sur laquelle vont se mettre à travailler les membres du cabinet de Jérôme Cahuzac au fur et à mesure de leurs nominations.
Notons que dans la « hiérarchie gouvernementale », Jérôme Cahuzac est le premier des ministres délégués à avoir été cité sur le perron de l’Elysée hier.
Soulignons, enfin, que le grand patron de Bercy, Pierre Moscovici (ministre de l’Economie, des Finances et du Commerce extérieur) ne semble pas s’être fait remarquer, récemment, par des positions publiques particulièrement clivantes concernant le tabac. Député du Doubs, il avait voté en faveur du maintien des articles 575 G et H du CGI fixant des limites au transport du tabac par les particuliers.

• Politique anti-tabagique : Marisol Touraine est la patronne d’un grand ministère des Affaires sociales et de la Santé. Trois ministres déléguées lui sont rattachées.
On sait qu’elle a le 3e plan Cancer en tête. Mais des dossiers urgents s’imposent sur sa feuille de route : comme  la mise en application du retour partiel de la retraite à 60 ans ou le « rétablissement du service public hospitalier ». Mais il y a les déficits sociaux, aussi.