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23 Déc 2020 | Trafic
 

Certes, nous n’en sommes pas à la stricte fermeture des frontières que nous avons connue le printemps dernier.

Mais quand même, les contrariétés se multiplient pour ces habitants de zones frontalières qui avaient l’habitude de mettre à profit cette période de fête pour s’octroyer un petit cadeau fiscal en jouant à saute-frontières.

•• Alsace

Le Land du Bade-Wurtemberg vient de restreindre sa règle des 24 heures permettant aux frontaliers alsaciens de passer encore relativement facilement en Allemagne sans test PCR. Maintenant, il faut un strict motif professionnel ou familial. Dès ce mercredi, « les frontaliers ne pourront plus passer la frontière librement au motif de faire ses courses » annonce France Bleu (voir 15 et 16 octobre).

•• Pyrénées-Atlantiques

Sur les routes menant en Aragon ou Navarre, les forces de l’ordre sensibilisent les automobilistes : il leur faut un test négatif de moins de 48 heures au retour. La presse locale a bien repris l’information.

•• Pyrénées-Orientales et Hautes-Pyrénées

Les restrictions sanitaires prévalant de l’autre côté de la frontière ne sont guère encourageantes pour ces acheteurs français qui avaient l’habitude de venir de loin pour s’approvisionner (voir 15 décembre).

•• Ariège

Toute une communication sur les quantités d’achat autorisées en Andorre est venue rappeler à point que les allers-retours en Principauté sont placés sous relative surveillance (voir 19 décembre).

•• Nord, Aisne et Ardennes

À partir du jour de Noël, il faut présenter une attestation de test négatif pour entrer en Belgique. Certes, les boutiques et supermarchés belges de la zone frontalière ont immédiatement communiqué sur le fait que cela ne les concernait pas. Mais les passages en Belgique devraient être moins fluides (voir 20 décembre).