Rares sont les gens qui achètent des fleurs tous les jours … Dès lors le réseau Florajet entend développer un « bouquet » de services qui conduisent la clientèle de proximité à fréquenter plus souvent ses points de vente. C’est le sens de l’accord conclu avec la Française des Jeux (voir Lmdt du 27 septembre) et qui suscite l’irritation des buralistes (voir Lmdt des 28, 26 et 22 septembre), assure Les Échos de ce mercredi 28 septembre.
« Les fleurs et les jeux ont le même ADN : de l’émotion et de la surprise. Livrés ensemble sous forme d’un « bouquet chance », ils proposent une offre complémentaire qui adresse de nouveaux clients » explique Alexandre Arnaud, directeur marketing de Florajet.
Ce qui ressemble bien à une « diversification » est, paradoxalement, relativisé par Les Échos : « deux des adhérents équipés, à ce jour, de terminaux sécurisés afin d’opérer la vente de grilles de Loto et de jeux à gratter » ; « seules certaines adresses pouvant densifier le maillage commercial, déjà riche de 30 000 points de vente, seront concernées, afin de couvrir les « zones blanches » où il est difficile de se procurer des bulletins de jeux » ; « la FDJ choisira elle-même, parmi 7 500 boutiques, lesquelles seront éligibles. Florajet en prévoit tout au plus 25 cette année ». Et après ?
D’après Les Échos, Florajet n’en serait pas à son premier coup d’essai pour creuser l’écart avec Interflora. Comme la « box florale », une nouvelle déclinaison de produits et de services dans l’univers du cadeau : soit des colis prêts à offrir assemblant roses et champagne, olivier en pot et huile.
L’offre aurait généré 90 000 commandes supplémentaires cette année.
D’autres déclinaisons du genre sont en préparation. « De quoi maintenir le niveau de croissance de son chiffre d’affaires (38 millions d’euros en 2016) au-dessus de 5 % ».