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27 Sep 2016 | Profession
 

FDJÀ l’occasion du lancement de la nouvelle formule de l’Euro Millions, ce mercredi 27 septembre (voir Lmdt du 22 septembre) – menacé de boycott chez certains buralistes (voir Lmdt des 26, 22 et 14 septembre) – la Française des Jeux a tenu, par communiqué, à faire une mise au point sur « le maillage du Territoire et Florajet ». Nous en reproduisons l’intégralité.

« FDJ est présente dans 31 900 points de vente bar-tabac-presse couvrant 11 300 communes. Ce maillage territorial permet à FDJ de proposer à ses 26,3 millions de clients des jackpots importants, attendus par les détaillants comme un vecteur d’animation de leur commerce.

Le réseau bar-tabac-presse représente pour FDJ son réseau de distribution privilégié, historique. Il constitue sa priorité. FDJ y réalise 96 % de ses ventes (13,7 milliards d’euros de ventes totales en 2015). À eux seuls, les buralistes réalisent 75,3 % des ventes en 2015 (21 520 buralistes FDJ), chiffre en progression en 2016 : 76,5 % des ventes à fin août.

• FDJ travaille à consolider et moderniser son réseau de points de vente, comme en témoignent les priorités de son projet stratégique FDJ 2020 : 

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Animation de l’offre en point de vente et du réseau, qui porte ses fruits : + 5,4% d’activité dans le réseau en 2015, ce qui a conduit à une rémunération FDJ de près de 690 millions d’euros dans ce réseau l’année dernière ;
Investissement de 180 millions d’euros sur cinq ans pour permettre notamment à ce réseau d’accueillir des services numérisés en point de vente (installation de nouveaux terminaux en 2015 etc.) ;
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 Possibilité de commercialiser toute l’offre grâce à ce nouveau terminal FDJ.

• Pour autant, le réseau bar-tabac-presse souffre depuis plusieurs années de difficultés sectorielles sur son cœur d’activité (tabac : baisse des ventes en volume et ventes illégales ; presse = évolution des usages en matière de consultation d’information). Ces difficultés se ressentent particulièrement dans les communes rurales, mais également dans certaines zones urbaines (prix des loyers) et frontalières.

Cela se traduit par une attrition régulière du réseau de FDJ : – 800 points de vente en 2015, – 600 depuis début 2016. Alors que l’on compte en France 1 point de vente FDJ pour 2 000 habitants, la moyenne se situe à 1 point de vente Loterie pour 1 400 habitants dans les autres pays d’Europe. 1 En plus de la rémunération sur les ventes, les détaillants sont rémunérés pour les virements qu’ils effectuent pour le compte de FDJ pour le paiement

• FDJ s’emploie donc depuis le début des années 2000 à consolider son réseau à travers une politique de maillage du territoire. Cette démarche bénéfique à tous (réseau, client, FDJ) ne constitue pas une nouveauté.

FDJ ouvre ainsi ponctuellement, depuis plusieurs années, des points de vente chez des détaillants de proximité multi-services (stations-services, épiceries, boulangerie, fleuristes etc.). Il s’agit d’une démarche d’agrément marginale complémentaire (3 % du réseau à ce jour) par rapport à son réseau historique.

• Précisément, concernant les fleuristes, l’objectif n’est donc pas d’être présent chez tous les fleuristes ou partout dans le réseau de 7500 fleuristes Florajet. Il n’y a aucun plan de déploiement global de FDJ dans ce réseau. La démarche de l’entreprise reste de compléter ponctuellement son réseau lorsque le maillage est insuffisant. FDJ n’est présente que dans deux points de vente Florajet (l’un se situe à Mont Saint-Martin à proximité de Metz, dont l’activité FDJ existe depuis 2009, le deuxième se situant à Allauch dans les Bouches-du-Rhône). D’ici à la fin de l’année, il pourrait y avoir une vingtaine de points de vente maximum.

• FDJ travaille et continuera à travailler dans le dialogue avec les représentants du réseau. Le maillage du réseau est conduit de façon prudente et ciblée, en transparence avec les organisations professionnelles (Confédération des Buralistes et UNDP). Nous veillons ensemble à faire en sorte que ces installations ne concurrencent pas les éventuels points de vente alentours. Preuve en est : la progression de la rémunération de + 8 % en moyenne par point de vente en 2015 (montant moyen de rémunération par point de vente de 21 600 euros).

Ces commerces de proximité du type épiceries/stations-services/boulangeries/fleuristes sont soumis aux mêmes obligations FDJ en matière de jeu responsable, aux mêmes formations et aux mêmes contrôles. Ils ont des profils de clients diversifiés, avec un flux journalier régulier garantissant le service au joueur dans le respect de pratiques responsables. En application de ce principe, les implantations sont décidées au niveau local, là où se situe la connaissance des habitudes de consommation d’un village ou d’une ville ».