Le mouvement de grève temporaire (deux heures) de validation des jeux « on line », lancé par plusieurs chambres syndicales de buralistes de l’Est, semble avoir été perçu et … compris des clients, jeudi 22 septembre dernier (voir Lmdt du 19 septembre).
Ce sont les départements de la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et les Vosges qui ont été concernés.
« La réaction des clients fut très bonne. Ils ne comprennent pas pourquoi la FDJ cherche un nouveau réseau et ils sont revenus, un peu plus tard dans la journée, pour valider leurs jeux » nous déclare Alain Sauvage, président de la fédération de l’Est des buralistes.
Avec des retours médiatiques, aussi. Ainsi, ce reportage de France 3 Champagne-Ardenne, diffusé le 23 septembre :
• avec les remarques des clients : « Je comprends les buralistes, c’est leur gagne-pain qui est en jeu ! » ; « les buralistes vendent la presse et les jeux, les fleuristes, les fleurs, c’est cela qui est la logique … » ;
• avec une intervention d’Alain Sauvage : « On voit que la FDJ cherche à s’installer partout, alors que son chiffre d’affaires et ses résultats sont en croissance, comme si cela ne suffisait pas. D’ un côté, on nous demande d’appliquer les règles du jeu responsable pour que les gens ne jouent pas trop, de l’autre, la FDJ veut s’implanter ailleurs » ;
• avec l’amertume de Véronique Cabaret, buraliste : « Ils ont été bien contents de nous trouver pour se développer … » ;
• et, en conclusion, les images d’un fleuriste Florajet de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) vendant des jeux de grattage.