Ce 31 mai au matin, Philippe Coy était « l’invité Éco » d’Europe 1.
L’occasion de réagir vivement contre certains projets fiscaux mal inspirés (voir ci-dessous).
• « Les cigarettes de contrebande ne sont pas un danger que pour les buralistes, mais c’est aussi un danger pour la santé publique et également pour les finances publiques.
• « Comment peut-on aujourd’hui proposer une nouvelle hausse de la fiscalité du tabac alors que nous savons tous – et c’est largement documenté – que le commerce illicite est désormais un mode important d’approvisionnement du tabac ?
• « Cela fait 20 ans que la France a fait le choix d’une politique de santé publique portant sur un pilier essentiel : celui de la fiscalité et je suis atterré de lire dans des rapports que la fiscalité est toujours le meilleur moyen d’amener les gens à arrêter. Mais où étaient les auteurs de ce rapport pendant la période du confinement quand certains clients sont revenus en masse chez les buralistes ? Où sont-ils quand on voit toutes ces ventes à la sauvette sur la voie publique ? D’ailleurs, il y a de plus en plus d’élus locaux qui le dénoncent dans leurs communes. Nous ne sommes pas seuls à réagir.
• « La France a déjà le prix du paquet le plus élevé de l’Union européenne. J’en appelle à la responsabilité du ministre des Comptes publics. Nous demandons fermement un moratoire car la France n’est pas une île.
• À la question d’un journaliste sur le mécanisme envisagé par les sénateurs : 5 % de hausse des prix du tabac par an permettant de porter le prix d’environ 12 euros aujourd’hui à 25 euros en 2040 …
« Je suis révolté. Le prix du paquet le plus vendu en est déjà à 12,50 euros chez nous et à 5 euros dans la rue … Nous ne pouvons imaginer un paquet à 25 euros alors que l’Espagne en est encore à 5,50 euros.
« Je suis révolté et je m’interroge : pourquoi le ministre Thomas Cazenave est-il autant sur le terrain avec les Douanes qui font un travail formidable ? Pourquoi la Douane vient-elle de saisir 27 tonnes de tabac en une semaine ? (…) Soyons sérieux et j’en appelle à la responsabilité du Gouvernement. »