Quelques jours après la présentation des résultats 2022 de la FDJ (voir 15 et 16 février), Stéphane Pallez a accordé un interview à boursier.com. Extraits.
•• Quelle analyse faites-vous des résultats 2022 ?
Stéphane Pallez : Ils s’inscrivent dans la trajectoire de croissance définie lors de l’introduction en Bourse, avec des objectifs de moyen terme présentés notamment lors de notre Journée Investisseurs de novembre dernier.
Nos résultats sont très solides, à la fois pour les mises en points de vente qui ont progressé de 8 % et pour les mises en ligne dont la progression a atteint 16 %. Les mises digitales représentent un total de 12 % des mises du Groupe désormais, soit plus du double de leur part avant Covid. Cette part atteint même 25 % lors de jackpots élevés pour Loto et Euromillions.
Dans notre réseau physique, le retour de nos clients en points de vente est confirmé. Cette tendance marquée découle aussi des efforts réalisés par nos partenaires et nous pour augmenter l’attractivité du réseau par sa modernisation et sa diversification.
•• Vos parts de marché progressent-elles dans les paris en ligne ?
S. P. : Les chiffres 2022 du marché viennent de nous être communiqués et confirment notre gain de part de marché en ligne. C’est le cas depuis plusieurs années maintenant. Avec certes deux semestres très contrastés en 2022, le premier subissant encore une base de comparaison élevée en raison d’un effet de rattrapage en 2021 après le Covid, alors que le deuxième semestre a bénéficié de l’effet Coupe du Monde de football. Nous avons significativement progressé, derrière les trois acteurs les plus importants du marché.
•• Pourquoi accélérer votre diversification dans le poker et les paris hippiques ?
S. P. : Il est nécessaire d’être présent sur les trois segments de jeux en ligne ouverts à la concurrence pour être pleinement compétitif. C’est pourquoi nous avons lancé notre offre de Poker pour répondre à la nécessité de conserver nos clients « sport » attirés par les offres d’acteurs en ligne proposant les deux. L’acquisition de ZEturf, qui devrait être approuvée et finalisée courant 2023, va nous permettre de compléter notre offre sur le troisième segment des paris hippiques en ligne. Photo : AFP