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20 Nov 2019 | International, Vapotage
 

Alors que l’impact médiatique de la crise sanitaire provoquée par de mauvais usage de la cigarette électronique s’estompe après les explications des autorités américaines (voir 9 novembre), l’offensive politico-judiciaire contre le secteur du vapotage continue. 

Après ses collègues de Californie (voir 20 novembre), la procureure générale de l’état de New York vient d’assigner à son tour Juul Labs pour « marketing trompeur », selon l’AFP.

La plainte déposée devant un tribunal d’état new-yorkais accuse Juul de marketing et publicité trompeurs et d’avoir vendu illégalement ses produits aux mineurs, sur fond de forte augmentation du vapotage dans les collèges et les lycées américains.

•• « Il n’y a aucun doute que la publicité agressive de Juul a contribué à la crise sanitaire qui a rendu la jeunesse de New York et dans le reste du pays accro à ses produits » a déclaré la procureure générale de New York, Letitia James, dans un communiqué.

La plainte de 38 pages cite notamment des soirées et des campagnes de publicité organisées par Juul pour séduire les jeunes, ou le choix de parfums spécialement destinés à un jeune public. Elle accuse aussi le fabricant d’avoir assuré à des lycéens que ses produits étaient meilleurs pour la santé que des cigarettes.

•• La limite d’âge pour pouvoir acheter des cigarettes électroniques et recharges dans l’état de New York a été relevée de 18 à 21 ans (voir 18 juillet).

La plainte ne cite pas de montant global de dommages et intérêts réclamés. Mais elle demande à ce que Juul alimente un fonds pour lutter contre cette crise sanitaire et paie des indemnités de plusieurs milliers de dollars pour chaque cas de pratique trompeuse.