Sur CNews, ce 1er juillet, Philippe Alauze (président de la fédération des chambres syndicales de buralistes Ile-de-France et administrateur de la Confédération) est venu apporter son témoignage. Extraits.
« Dans cette conjoncture de guérilla, nous dénombrons, en Île-de-France, 180 buralistes attaqués et pillés. Au même titre que l’on attaque des mairies et des médiathèques, on attaque nos commerces parce que nous vendons des produits d’État et que nous sommes des acteurs du quotidien en train de nous transformer.
« En Seine-Saint-Denis, certains collègues ont déjà été visités par les pilleurs deux ou trois fois. J’ai retrouvé dans leurs établissements des collègues en pleurs, effrayés, littéralement fracassés. Les buralistes sont des entrepreneurs indépendants qui bien souvent ont investi leurs économies dans leur débit de tabac.
« J’ai visionné une attaque filmée par la caméra intérieure d’un débit de tabac en pleine nuit: on voit le rideau forcé se lever et nous avons pris le temps de dénombrer l’entrée de … 250 individus qui pillent tout et détruisent partout. J’ai des craintes pour les nuits qui viennent. »