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17 Août 2017 | Profession
 

Le buzz médiatique qui a démarré mercredi matin – suite à un reportage de RTL sur « le paquet neutre qui marche pas » –  se poursuit et les réactions des buralistes ont été reprises toute la matinée de ce jeudi (voir Lmdt de ce jour et du 16 août). Extraits.

•• Dans Le Parisien / Aujourd’hui en France, Bernard Gasq (président de la fédération des buralistes de la fédération Ile-de-France / Oise / Seine-Maritime) : « C’est de la politique spectacle. Elle s’attaque aux buralistes, pas au tabac. Car si vous faites ça, vous aurez un effondrement des ventes de 20 % comme en 2003, mais en aucun cas une baisse de la consommation.

« Les gens se reporteront sur le marché parallèle avec des conséquences graves pour notre profession. Les 25 000 buralistes représentent 120 000 emplois directs. Avec le paquet à 10 euros, le risque est que 10 000 bureaux de tabac ferment leurs portes, ce qui mettrai sur le carreau des dizaines de milliers de personnes (…)

« Il faut mettre en place une traçabilité indépendante afin de proscrire les trafics illicites, interdire l’importation de cartouches des pays frontaliers, cibler les sites Internet qui en vendent illégalement et durcir les sanctions. Ce n’est qu’à partir de là qu’on pourra envisager une vraie politique de santé publique ».

•• Sur BFM/TV, Jean- Luc Renaud (secrétaire général de la Confédération) : « À chaque fois que le tabac augmente en France, on se retrouve dans la même situation. Il y aura une explosion du marché parallèle, avec des ventes transfrontalières qui vont également exploser, tandis que vous pourrez trouver le tabac que vous voudrez sur Internet … ».

Et le journaliste de conclure en rappelant que pendant sa campagne électorale, Emmanuel Macron avait évoqué une augmentation des prix du tabac mais associée à une harmonisation européenne.

À suivre.