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7 Déc 2020 | Trafic
 

Un Douaisien de 33 ans, officiellement « directeur général » d’un bar à chicha, a été piégé par des gendarmes de Villeneuve d’Ascq, spécialisés dans la cybercriminalité. 

Au détour d’une veille sur les réseaux sociaux en mai dernier, les enquêteurs ont, en effet, repéré plusieurs annonces publiées sur Facebook et Snapchat : ventes de cigarettes, de tee-shirts et de chaussures de sport à prix cassés : 35 euros la cartouche, par exemple. En se faisant passer pour un client intéressé, un gendarme a fixé un rendez-vous, le 8 juillet à Douai, au vendeur qui a fini en garde à vue.

•• « L’e-commerçant » a reconnu avoir revendu des produits de contrebande depuis 2016 : « une période où je ne travaillais plus ». Il aurait commencé seul, multipliant les allers-retours pour se fournir Porte de Clignancourt à Paris, puis aurait revendu pour le compte d’un grossiste : « un gars de Wazemmes » ou « un gars de Douai » selon ses versions.

D’après les enquêteurs, l’homme a fait près de 2 000 euros de bénéfices mensuels. En quatre ans, il aurait vendu ainsi quelque 10 000 paquets de cigarettes de contrebande.

•• Cette semaine, au tribunal, l’URSSAF a chiffré son préjudice à 50 217 euros au total. Le contrebandier a été condamné à huit mois de prison, avec sursis probatoire, et à une interdiction de toute activité commerciale pendant deux ans.