Le Syndicat national de la Cigarette électronique s’insurge contre la Directive Tabac adoptée hier (voir Lemondedutabac du 26 février) et s’inquiète « quant à ses répercussions en matière de santé publique et de destructions d’emplois ».
« Absence de consultations, interprétations erronées de rapports scientifiques, irrégularités des procédures ; les anomalies présentées par ce texte – adopté à 478 voix pour et 130 contre – semblent nombreuses » déclare le SYNAPCE dans un communiqué. Et de lister les « répercussions désastreuses » : la recrudescence du tabagisme, les menaces sur les 800 boutiques spécialisées françaises que l’association recense, l’atteinte à la libre circulation des marchandises …
C’est surtout sur le délai de six mois imposé aux fabricants et importateurs avant toute mise sur le marché de nouveaux produits que s’inquiète le Syndicat : « une telle restriction, sur un secteur en fort développement technique, aurait pour effet de freiner considérablement l’évolution des produits et d’empêcher le développement de ce marché ».
Le SYNAPCE en appelle « désormais à l’Etat français en espérant qu’il fera preuve de plus de discernement et de moins de précipitation » et à un dialogue sur « une vraie démarche qualité, pour une régulation sereine et mesurée du marché de l’e-cigarette ».
Il soutient les déclarations de l’AIDUCE (voir Lemondedutabac du 26 février) et relance la mobilisation en faveur de l’Initiative Collective européenne (voir Lemondedutabac du 20 février).