« Le moins que l’on puisse dire est que son discours fait froid dans le dos ». Cette phrase est tirée d’un article de Boulevard Voltaire, posté le mercredi 1er avril, à propos de Bertrand Dautzenberg (pneumologue, président de l’ex Office de Prévention du Tabagisme et président du Comité de Normalisation AFNOR sur l’e-cigarette) lors de son débat avec Pascal Montredon sur LCI dans l’émission « Choisissez votre camp », de ce même jour.
Il est vrai que le professeur n’a pas fait dans le subtil en déclarant notamment : « il faut mettre les buralistes en cour d’assises » (…) « les buralistes sont un obstacle à la santé publique », en conséquence « il faut supprimer le réseau des buralistes ».
Saine réaction du journaliste : « À tout vouloir criminaliser, on en arrive à des aberrations et un délire total. Ce monsieur veut envoyer les buralistes devant les juges car ils vendent un produit légal, et dont l’État profite largement pour remplir ses caisses … « Une fois encore, nos gouvernants ont choisi de stigmatiser une nouvelle catégorie de professionnels, supposés « criminels » en puissance, et les bien-pensants habituels tombent à bras raccourcis sur les membres de cette profession.
« Mais les buralistes sont à la fois commerçants indépendants et préposés de l’administration. C’est l’État qui délègue la vente du tabac à ces professionnels, dans le cadre d’un monopole (chaque buraliste signant un traité de gérance avec les douanes)…
« Ce qui est bien avec nos dogmatiques de la bien-pensance, c’est que l’on n’est pas à une contradiction près ! ».