Ce 11 décembre, Frédéric Vergne (président de la fédération des buralistes de la Corrèze) organisait avec le commandant du Groupement de Gendarmerie du département, le colonel Julien Gossement, un point presse sur la sécurisation accrue des buralistes et commerces en général pour les fêtes.
La Fédération avait pris pied chez un buraliste à Égletons (entre Tulle et Ussel) qui s’est équipé contre les intrusions (grille de sécurité, alarme, vidéosurveillance, balises GSP, générateur de brouillard).
•• « Le message c’est de dire « Sécurisez-vous ! Parce qu’aujourd’hui on a des moyens, il existe des systèmes et des aides(…) Les cambriolages sont en hausse partout en France et les secteurs ruraux ne sont pas épargnés par ce phénomène » a expliqué Frédéric Vergne selon le compte rendu de La Montagne.
Le message semble être entendu : en 2024, aucun des 135 bureaux de tabac du département n’a été cambriolé. De quoi apaiser les craintes des buralistes dont « plus de 50 % témoignent encore de tentatives d’arnaques » précise Frédéric Vergne. Qui ajoute « les rondes toute l’année sont rassurantes, mais surtout à l’approche des fêtes, elles sont dissuasives. La peur doit changer de camp. »
•• Les systèmes de sécurité n’y sont pas pour rien reconnaît de son côté Julien Gossement, le commandant de Groupement de la Gendarmerie de la Corrèze : « il y a aussi l’action des forces de l’ordre, la gendarmerie va être plus particulièrement présente sur le secteur, venir au contact des buralistes et échanger avec pour pouvoir justement répondre de la manière la plus adaptée aux préoccupations et aux difficultés des commerces et des buralistes ».
Des correspondants sûreté de la gendarmerie maillent tout le territoire, de la communication par biais de flyers est également distribuée, on peut aussi ajouter le dispositif « alerte SMS 19 » réalisé en partenariat avec la CCI de la Corrèze et l’opération « OTEC » (opération tranquillité entreprises-commerces) qui permet un lien plus direct entre gendarmerie et commerces.
À l’approche des fêtes, près de 500 gendarmes sont engagés dans un dispositif de surveillance. Dans ce contexte les buralistes, dont l’activité peut susciter des convoitises feront l’objet d’une attention toute particulière. (Voir aussi 21 décembre 2021, 3 mai 2018).