Avec près de 380 000 comptes ouverts à travers la France, Compte Nickel est suivi de près par la presse régionale (voir Lmdt du 8 septembre). Et de faire remonter les « satisfecit » des uns et des autres. Comme une bouffée de vent nouveau. Revue de presse significative.
• La Dépêche du Midi du 9 août. « Nous avons tous les publics, en particulier des personnes qui estiment avoir trop de frais avec leur banque ou en interdit bancaire. Certains se font virer leur salaire, d’autres l’utilisent pour leurs frais professionnels. Tous les profils existent … » témoigne un buraliste tarbais. « Ce n’est pas forcément les personnes qui en ont le plus besoin qui ouvrent un compte. Mais j’ai beaucoup de jeunes, étudiants ou demandeurs d’emploi, qui me sont envoyés par la Mission locale » assure un autre. En tout cas, « les ouvertures ont plutôt tendance à s’accélérer ces derniers mois. En ce moment, j’en fais une presque tous les jours ».
• Ouest France du 13 août. A Sablé-sur-Sarthe, où un couple de buralistes propose le service depuis mai : « les gens sont hyper satisfaits, on a sans cesse de nouveaux clients qui viennent par le bouche à oreille ». Une constante se dégage : Nickel a su séduire beaucoup d’étrangers travaillant à Sablé mais aussi des personnes s’éloignant quelque temps du territoire français. Ainsi d’un club de plongée sous-marine de la ville qui est venu pour ouvrir des comptes avant de partir en stage hors de France » …
• La Manche Libre du 13 août. À Saint-Lô, « ici, un certain nombre de gens ne parlent pas ou peu français. Il est plus simple plus eux d’ouvrir un compte Nickel que de se rendre à une banque ». Un client cherbourgeois confie qu’il en fait « son compte principal car la banque traditionnelle revenait trop cher sur l’année. La Mastercard marche partout, sauf pour certains paiements, en plusieurs fois, en ligne ».
• L’Est Républicain du 19 août. « J’ai environ 70 clients, ce n’est rien comparé aux grandes villes où la population est plus habituée à faire des achats en ligne », précise un jeune buraliste à Longeville-en-Barrois.
• Le Maine Libre du 29 août. « Bonjour, il me faut un paquet de cigarettes, le journal du jour, et un compte bancaire, s’il vous plaît ». Une phrase courante pour une buraliste à Saint-Cosme-en-Vairais. Elle, qui a repris le tabac presse de la commune en 2015, a souhaité apporter « un plus ». Sans avoir le sentiment d’être une « banque », elle est heureuse de voir que le concept plaît : « Les gens n’ont plus besoin de se rendre au Mans. Cela faisait quand même beaucoup de route… En plus, le tabac presse est ouvert 7 jours sur 7 quand les banques classiques ont des horaires beaucoup plus restreints. »
• L’Essor du 3 septembre. « En quinze jours de fonctionnement, nous avons ouvert plus d’une quinzaine de comptes » explique une buraliste de La-Tour-du-Pin qui figure parmi la liste des récents agréments en Isère. « Notre clientèle nous demande ce service qui nous permet d’anticiper les difficultés qui nous attendent » …
• Comme toujours, il y a des mécontents, comme ce buraliste du centre de Nîmes qui juge, dans Objectif Gard du 7 septembre, que le temps passé « à expliquer comment ça fonctionne » n’est pas rentable. Ce à quoi Ghislaine Mazoyer, présidente de la Chambre syndicale du Gard, rétorque : « ce n’est pas une galère. Je me souviens du temps où l’on faisait des vignettes automobiles ».