Tel est le titre du portrait consacré par Les Échos (édition du 5 septembre) au nouveau directeur du Compte Nickel, Arnaud Giraudon, dont nous avons annoncé le recrutement, début juillet (voir Lmdt du 6 juillet).
« Quand je l’ai rencontré, l’entretien devait durer une heure, mais il s’est finalement achevé au bout de trois heures : le fit a été complet entre lui et moi » raconte Hugues Le Bret, président de la Financière des Paiements Électroniques et co-fondateur de Compte Nickel (voir Lmdt des 10 août, 25 mai et 8 février).
Les Échos assure que « son histoire personnelle a tout d’une publicité pour ce compte sans banque qu’on ouvre en quelques minutes chez un buraliste, sans condition de revenus. Agé de quarante-huit ans, ce Breton de Lannion a grandi dans un bureau de tabac tenu par ses parents : quand j’ai su compter, j’ai pu tenir la caisse …
« Il faut dire que le parcours de cette fintech, qui ouvre près de 20 000 comptes par mois après deux ans d’existence (voir Lmdt du 6 septembre), titille sa fibre entrepreneuriale. Petit-fils d’un entrepreneur du bâtiment, il a lui-même créé sa première entreprise à l’âge de vingt-trois ans. Il achevait alors ses études à l’École Centrale tout en suivant les cours d’HEC … »
Et le reste du parcours d’Arnaud Giraudon s’inscrit dans cet élan : il lance en 1991 une société pour distribuer un logiciel capable de transformer un ordinateur en oscilloscope numérique ; deux ans chez Accenture pour se frotter à la conduite de projets ; retour en Bretagne pour monter tous les échelons du Crédit Mutuel Arkéa … de la création d’une banque en ligne jusqu’à la gestion de l’assureur-vie du groupe.
Et le quotidien de reprendre : « À chaque fois, son moteur consiste à mettre la technologie au service de nouveaux modèles. Celui du Compte-Nickel semble déjà suffisamment disruptif ».