Les organisations professionnelles du secteur café-hôtellerie-restauration sont tombées d’accord sur une série de mesures allant de la diminution de la température dans les établissements à la fin de l’éclairage extérieur sur certaines plages horaires. Tour d’horizon des Échos.
La tâche n’a pas été particulièrement simple, compte tenu du nombre d’établissements concernés et de leurs positionnements respectifs. De même, aucun objectif chiffré n’a été arrêté, car « certains avaient déjà réalisé de lourds investissements, et on ne peut pas s’engager sur une baisse de 10 % », résume un proche des négociations.
•• Finalement, les organisations professionnelles (dont l’Umih et le GNI dont certains bars-tabacs-brasseries sont membres) se sont mises d’accord sur un plan d’action qui s’articule autour de quatre piliers.
• Le premier concerne le chauffage, qui sera limité à 19 degrés dans les parties communes des établissements, et 17 degrés dans les lieux où ni le personnel, ni les clients ne sont présents. Dans les hôtels, la température des chambres sera laissée à la discrétion des clients.
• Le deuxième point porte sur la température de l’eau, qui sera abaissée de 1 degré dans les piscines des hôtels.
• Le troisième pilier concerne l’éclairage extérieur des établissements. L’enseigne lumineuse des bars et restaurants devra être éteinte a minima après le départ des derniers employés, et si possible après celui des derniers clients.
• Enfin, les établissements ayant une activité de restauration devront être particulièrement vigilants en cuisine. Leurs employés seront incités à faire la chasse au gaspillage, en n’utilisant le gaz ou la ventilation que lorsqu’ils en ont réellement besoin.
•• Ces nouvelles règles du secteur s’appliqueront à l’ensemble des adhérents des organisations professionnelles. La principale d’entre elles, l’Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie (UMIH) publiera toutefois un « guide de la sobriété » à l’attention de ses membres, lors des prochaines semaines.