Comme les buralistes doivent déclarer leurs congés aux douanes, quelques courageux décident de ne jamais fermer boutique. Et l’été peut être synonyme de casse-tête pour les fumeurs. Et pourtant … exemple à Saint-Étienne dans un reportage du Progrès.
« On est ouvert 365 jours par an depuis l’origine, ça fait deux ans, de 8 heures 30-20 heures 30 » témoigne le patron d’un bar-tabac, qui travaille avec son fils rue Blanqui.
•• Pour le duo, ne jamais fermer est gagnant : « on a une nouvelle clientèle, je vends beaucoup plus et j’espère qu’après ce mois d’août, on va garder une partie de la clientèle qui vient chez nous » souhaite le buraliste. Derrière son comptoir, il enchaîne les encaissements dès 9 heures 30 le matin.
Et pour cause, « les gens voient beaucoup de tabacs fermés en centre-ville et je ne vous parle pas du 15 août. Ici, on est blindé. En principe, on est qu’une personne à la fois, pour que chacun puisse prendre son repos, mais là je viens aider le matin et le soir », précise son fils.
•• À quelques mètres de là, place Jean-Jaurès, une buraliste est à la même école : « j’ai mon employé en vacances en ce moment mais on ne ferme jamais ».
Même constat dans un troisième établissement. À part la journée du 15 août où le commerce ferme à 13 heures, le tabac reste ouvert tout l’été. En face, le tabac-presse a adapté ses horaires : « on ferme souvent l’après-midi, on se met d’accord avec les autres, mais de toute façon, il y en a toujours un d’ouvert sur la place » observe la patronne. Photo : Le Progrès