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12 Juin 2018 | Observatoire
 

« Les premières boutiques parisiennes ouvrent ces jours-ci … les points de vente se multiplient dans quelques territoires français, … la vente de cannabis légal est en train de monter comme un soufflé. » Les Échos du 11 juin consacre une pleine page au boom des boutiques destinées à la vente de CBD … sur le mode de la franchise et s’inspirant du modèle suisse. Extraits.

« … La Suisse, où le cannabis n’est considéré comme un stupéfiant qu’au-delà d’un taux de 1 % de THC et où la filière explose, avec ses producteurs et revendeurs, pour un marché estimé à 100 millions de francs suisses (86 millions d’euros / voir Lmdt du 4 mai 2018 et 17 avril 2017)

•• « À Besançon, à une heure de la Suisse où elle se fournit, l’enseigne Bestown revendique une place de pionnier dans l’Hexagone et a lancé sa propre franchise, qui pourrait compter vingt magasins d’ici à fin juin (voir Lmdt du 23 mai).

Dans la même ville, de l’autre côté de la citadelle, une autre boutique baptisée Green Coffee a ouvert fin mai, en même temps que sa sœur jumelle, à Vesoul (Haute-Saône). Son gérant envisage déjà, lui aussi, d’accoler son nom à d’autres magasins appelés à se créer et dont il se propose d’être le fournisseur.

•• « Ancien boulanger en recherche de reconversion, Nicolas Le Minihi est de ceux qui ont vu une opportunité dans cette nouvelle activité tolérée par les autorités.

« Je sais que ça va marcher », annonce le futur propriétaire, à Altkirch dans le Haut-Rhin, d’une franchise de la marque suisse BioKonopia.

Dans l’attente de l’ouverture de sa boutique, d’ici à la fin du mois, le trentenaire dit être contacté chaque jour par de futurs clients impatients. La demande est telle que BioKonopia, qui gère trois magasins en Suisse (photo), a récemment créé une structure française dédiée à ses franchises françaises. Deux viennent d’ouvrir à Belfort et Héricourt, en Franche-Comté. Cinq autres sont à venir à Altkirch, Dijon, Montélimar, Montpellier et Saint-Quentin, dans l’Aisne. Droit d’entrée : 2 500 euros annuels.

•• « Pas de doute, la clientèle est bien au rendez-vous :  ce sont des adeptes du cannabis qui souhaitent décrocher ou passer à un produit légal et des personnes malades qui cherchent un calmant ou un antidouleur, essentiellement, même si le produit ne doit pas afficher de bénéfices santé » précise encore le quotidien économique.