Premier retour, dans Le Courrier Cauchois, après la signature d’une convention régionale portant sur la vente de titres de transport Nomad Car chez les buralistes (voir 21 janvier).
« Cet accord de coopération, portant sur le développement d’un réseau de revendeurs de titres de transport Nomad Car, a plusieurs objectifs : favoriser l’accessibilité aux offres de mobilités sur le territoire normand ; offrir un service de proximité ; mettre à disposition des usagers les supports d’information Nomad et valoriser les nouveaux produits », explique-t-on à la Région.
•• La vente des billets Nomad Car est déjà effective dans le Calvados et dans l’Orne. Le réseau des partenaires représente actuellement 10 % du canal des ventes avec une répartition de 14 buralistes sur ce territoire.
La volonté de la collectivité territoriale est d’étendre le maillage des buralistes revendeurs des titres de transport aux autres départements. Un nouveau commerçant adhérent, à Pont-Audemer, dans l’Eure, doit rejoindre ce réseau en février.
•• Qu’en sera-t-il en Seine-Maritime ? Président départemental des buralistes pour le secteur de Rouen (la Seine-Maritime est coupée en deux entre Rouen et Le Havre, ndlr), Emmanuel Magniez envisage les premières installations dans les trois mois. Le commerçant installé à Saint-Wandrille-Rançon explique que ce service supplémentaire confirme le Plan de Transformation d’une profession faisant face à la chute des ventes de tabac.
« Nous poussons à la diversification avec d’autres activités comme la distribution de timbre-poste et fiscaux, l’ouverture de points-relais colis, les comptes bancaires Nickel, le paiement des impôts, etc. Nous sommes amenés à devenir des pôles de services dans les campagnes comme les quartiers », constate-t-il
Le représentant départemental précise que la vente de tickets de transport s’implantera sur la base du volontariat : « il faut avoir envie de le faire et y trouver des retombées possibles, en chiffre d’affaires comme en passages en boutique. Si c’est pour que le terminal reste branché dans un coin, cela ne sert à rien. ». Et d’ajouter : « nous avons besoin d’un matériel de dernière génération, sans trop de contraintes techniques. Il faut que cela fonctionne. »