La fédération des buralistes de l’Aveyron a tiré la sonnette d’alarme, ce dimanche 24 novembre, lors de son assemblée générale à Rodez. Ils sont 164 en 2024.
« En Aveyron, un tabac a fermé chaque mois cette année … On perd énormément de buralistes à cause des ventes parallèles, du marché noir et des achats transfrontaliers » s’est inquiété David Romero, secrétaire de la fédération départementale.
Et la fin de la limitation à une cartouche de cigarettes en provenance de l’UE n’arrange pas les affaires des buralistes aveyronnais.
« Ça a eu un gros effet. On demande l’harmonisation sur le territoire européen du prix du tabac et un contrôle aux frontières, qu’il y ait un ou deux euros d’écart. Qu’il soit trois fois moins cher à l’étranger, c’est trop. Il faut qu’on se batte à armes égales » s’est indigné le président de la fédération, Jean-Michel Dexidour. « Des usines de contrebande voient le jour, avec des produits de contrefaçon vendus qui sont bien plus nocifs que la cigarette elle-même. »
Il se trouve que la ministre de la Santé a répondu aux récentes inquiétudes du président départemental exprimées par courrier (voir 2 novembre) : « j’ai pris connaissance de vos préoccupations » lui a-t-il été sobrement répondu.