Braquage très rapide
• Gironde. Il était 22 heures ce vendredi 29 novembre, quand trois individus armés d’un couteau, d’une carabine et d’un pistolet, ont fait irruption dans un bar-tabac à Mérignac (métropole de Bordeaux).
Le visage dissimulé par leurs vêtements, ils ont menacé les deux employés et fait main basse sur le contenu de la caisse ainsi que sur quelques cartouches de cigarettes.
Le braquage a été très rapide et il n’y a pas eu de violence physique. Les malfaiteurs ont pris la fuite à bord d’une voiture volée qui a été découverte un peu plus tard par la police.
Un important dispositif a été déployé pour tenter de retrouver les braqueurs. En vain.
Nouvelle vague de cambriolages …
• Loire-Atlantique. Un tabac-presse à Saint-Julien-de-Concelles venait d’ouvrir, peu après 7 heures ce jeudi 28 novembre ( à 17 kilomètres de Nantes), lorsqu’un individu menaçant est entré. La buraliste a rapidement compris qu’elle était victime d’un braquage en voyant une arme dans la main du suspect.
Sous la menace, elle a remis deux cartouches de cigarettes et son fonds de caisse. Le suspect a pris la fuite avant que les gendarmes arrivent.
La Loire-Atlantique est confrontée à une série de vols à main armée depuis quelques jours. Deux jeunes de 20 et 22 ans ont été interpellés, mardi 26 novembre, soupçonnés d’avoir braqué un bureau de tabac à Corcoué-sur-Lorgne quelques heures avant (voir 27 novembre), et un autre à Villeneuve-en-Retz trois jours plus tôt.
Huit ans après
• Gard. Deux prévenus hommes étaient jugés, depuis ce jeudi 28 novembre, par la Cour d’Assises du Gard, à Nîmes. Le 20 juin 2016, ils pénétraient dans un bar tabac à Alès pour se faire remettre en vain la caisse. L’un tenait en respect, les victimes, son complice, armé d’un pistolet à gaz, se pointait derrière la caisse, tout en criant. Mais il a été désarmé par l’employé et laissé tomber la caisse. Ils ont pris la fuite.
Une information judiciaire est ouverte le 9 janvier 2017 et un Alésien est interpellé le 1er février, mis en examen et placé en détention provisoire. Ses empreintes génétiques ont été relevées à proximité. Pendant des mois, il a nié avoir participé au braquage. L’affaire a donné lieu à la mise en accusation de deux autres hommes par un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Nîmes.
Les deux accusés ont écopé de cinq ans de prison, dont trois assortis d’un sursis probatoire. Pour la partie ferme de deux ans, les deux accusés seront soumis à une détention à domicile sous surveillance électronique. Une amende de 2 000 euros a également été prononcée.