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7 Août 2016 | Profession
 

Pokemon-GO-ecran-accueil-appli-jeu-1024x76875 millions de téléchargements dans le monde en un temps record (pour une sortie progressive dans 32 pays depuis le 5 juillet) … Pokémon Go cartonne … jusque chez les buralistes. Comme en témoigne ce patron d’établissement à Angoulême, dans La Charente Libre de ce 5 août. Comme quoi cette application de jeu virtuel peut aussi conduire chez les buralistes, déjà habitués à la vente de vignettes Pokémon.

« On en voit arriver au moins cinquante dans la journée. On ne peut pas les rater, ils ont les yeux fixés sur l’écran de leurs smartphones, à tel point que parfois ils en oublient qu’ils sont dans une file d’attente et qu’il faut avancer… Arrivés près de la caisse, hop, ils attrapent leur Pokémon ».

Scarabrute, l’un de ces petits personnages virtuels, virtuellement mais carrément « juché » sur le présentoir de la Française des Jeux, a son succès. Le patron assure qu’il n’a rien demandé, mais « nous sommes situés près du mur peint de La Madeleine. Il cache une arène, dans laquelle les joueurs sont invités à faire s’affronter leurs Pokémon. Alors, au passage, ils viennent se fournir chez nous ».

De quoi attirer de nouveaux clients ? « En fait, ce sont plutôt des gens qui venaient déjà chez nous auparavant, des habitués. Mais on voit aussi quelques personnes qui attrapent leur Pokémon, avec leur téléphone, puis repartent, sans rien acheter. Ça génère plus d’anecdotes rigolotes que de clients ».

Pour combien de temps encore la folie Pokémon Go, au-delà de sa durabilité estimée à deux mois ? En France, un vent d’encadrement se lève déjà … Le député du Nord Vincent Ledoux (LR) a annoncé vouloir renforcer le cadre législatif de l’application, tant sur la question des données personnelles des joueurs que de leur sécurité. « Ce qui ne devrait être qu’un produit de divertissement pourrait se transformer en sujets de dangers potentiels si le législateur n’y prenait garde et ne venait y mettre de l’ordre », a-t-il expliqué ce vendredi 5 août au Figaro. Il devait adresser une question écrite à Axelle Lemaire, la secrétaire d’État chargée de l’Économie du Numérique.