Quatrième comparution en cour d’assises …
• Loire-Atlantique. Ce lundi 30 septembre, un homme de 38 ans se retrouve dans le box vitré de la cour d’assises de Loire-Atlantique. Il comparaît, seul, après le vol à main armée d’un buraliste à Saint-Gildas-des-Bois (voir 12 juin 2022).
À l’époque, un braqueur solitaire, casquette vissée et visage masqué, avait sorti un pistolet (tirant à blanc) et agressé la buraliste avant de filer avec la caisse. La plaque avait été relevée. La voiture retrouvée en un rien de temps. Et cet homme, alors en cavale après une permission, avait été interpellé près d’un bar à, Guenrouët deux heures plus tard, montre en main. Les gendarmes du coin ne le connaissaient pas, mais la justice très bien.
Le trentenaire, originaire de Saint-Étienne, avait en effet déjà été condamné en 2010 par trois cours d’assises différentes, celles de Haute-Loire, du Rhône et de Loire (pour trois braquages de bureaux de poste commis en équipe dans un temps court sur différentes juridictions).
D’autres délits noircissaient encore le casier de ce père de famille, alors libérable en 2029 (les peines avaient fait l’objet d’une confusion et il avait été condamné à dix ans de réclusion criminelle). Au moment des faits commis dans la région de Saint-Nazaire, il est donc considéré comme « évadé ». Après avoir vu du pays – et des « potes » – pendant trois mois, il se pose – et se planque – chez une amie, en Loire-Atlantique. C’est la voiture de cette femme qui aurait été vue près du bureau de tabac de Saint-Gildas-des-Bois.
Tout au long de l’instruction, le suspect a nié les faits. Ce détenu particulièrement signalé a récemment été transféré à la maison d’arrêt de Nantes sous bonne escorte, dans l’attente de son procès, qui s’ouvre ce lundi et doit durer trois jours.