Même mode opératoire
• Tarn-et-Garonne. C’est une commerçante tenant une épicerie en face d’un bar-tabac à Campsas (17 kilomètres de Montauban) qui a alerté les gendarmes vers 7 heures, ce vendredi 7 juillet, en découvrant les lieux fracturés.
Les malfaiteurs auraient fait le tour deux fois avec leur véhicule autour de l’établissement. Ils ont coupé ensuite les câbles alimentant l’alarme et la vidéosurveillance du magasin avant de fracturer la porte et de découper le volet roulant à l’intérieur. Puis, ils sont allés direct aux tiroirs où était stocké le tabac … et sont passés par la caisse.
Il y a un mois, c’est à Lafrançaise, qu’un confrère a été cambriolé selon le même mode opératoire (voir 7 juin).
Razzia
• Bas-Rhin. Un mineur a jeté une pierre dans la vitre d’un buraliste du quartier Neudorf à Strasbourg et a fait le guet. Un autre jeune homme de 18 ans s’est engouffré à l’intérieur, peu aprés, avec l’aide d’un troisième homme encapuchonné. Les individus sont repartis avec un sac rempli d’une bonne centaine de paquet de cigarettes.
À cette heure matinale du vendredi 7 juillet, des témoins ont appelé la police, permettant l’interpellation du jeune majeur — le mineur a été amené au commissariat par son père un peu plus tard. Les cigarettes ont été récupérées. Tout comme quarante euros en monnaie dérobés au passage.
En comparution immédiate, le prévenu a évoqué seulement une soirée passée à boire de la vodka. Le tribunal l’a condamné à 140 heures de travail d’intérêt général. L’enquête se poursuit pour retrouver le troisième individu.
Traque
• Alpes-de-Haute-Provence. Deux individus casqués circulant sur un deux-roues sans plaque ont fait irruption dans trois bar-tabacs de Manosque ce mercredi 5 juillet dans la matinée. Ils auraient également ciblé une station-service de la ville
Les braqueurs seraient repartis, à chaque fois, avec de l’argent en liquide. Un autre braquage est intervenu ensuite dans une supérette dans la commune proche de Sainte-Tulle. Les individus ont menacé avec une arme de poing le ou les employés présents sur place. Les auteurs ont utilisé un mode opérateur classique : l’un restait sur le deux-roues pendant que l’autre réclamait la caisse avec une arme. Pour l’heure, le butin de ces différents braquages n’est pas connu.
Un important dispositif de policiers et gendarmes a été mobilisé ainsi que l’hélicoptère de la gendarmerie. La piste de plusieurs équipes n’est, pour l’heure, pas exclue, en raison de la simultanéité des différents braquages.
Mauvaise aubaine
• Haute-Garonne. Vers 3 heures du matin ce lundi 3 juillet, un bar-tabac de Plaisance-du-Touch, (banlieue de Toulouse) a été dévalisé. C’est lors d’une patrouille de routine que les gendarmes sont tombés par hasard sur deux individus sortant tout juste et à la hâte de l’établissement. Dans la panique et leur fuite, les deux suspects qui avaient les bras chargés de cartouches de cigarettes ont perdu une partie de leur chargement avant de prendre la fuite en voiture.
Dans le même temps, devant le bar-tabac cambriolé, un jeune homme âgé de 25 ans a trouvé les paquets de cigarettes volés jonchant le sol et a décidé de profiter de l’aubaine … Mais un autre équipage de gendarmerie est arrivé sur les lieux. Contrairement aux deux précédents voleurs, il a été embarqué à la gendarmerie. D’où il est reparti avec une convocation devant la justice pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Pour se faire enfermer
• Côte-d’Or. Vendredi 30 juin au matin, un individu a fait irruption à visage découvert chez un buraliste du quartier des Grésilles à Dijon. Il a mis le couteau sous la gorge du patron, exigeant la caisse. L’argent obtenu, il a pris la fuite avec un vélo, volé … pour être finalement interpellé dans la journée.
À l’audience du tribunal correctionnel de Dijon, ce toxicomane de 41 ans a expliqué « entendre des voix », qui lui disent quoi faire. Il déclare qu’il souhaite « être enfermé, en hôpital psychiatrique ou en prison ; je veux juste que ça s’arrête ».
Les juges ont décidé de le condamner à quatre ans de prison, dont dix-huit mois assortis d’un sursis probatoire. Il devra, à sa sortie de prison, suivre des soins et indemniser la victime. Il est aussi interdit de paraître dans le département pendant trois ans, ainsi que de détenir une arme pendant cinq ans.