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8 Oct 2022 | Profession
 

Demande d’expertise psychiatrique … un peu tardive 

• Loir-et-Cher. Un jeune homme de 32 ans a créé un début de panique, ce mercredi 5 octobre vers midi, en tirant à trois reprises en direction d’une buraliste du centre de Blois. L’individu était armé d’un pistolet airsoft, la victime a été touchée par des billes d’acier notamment à la tête. Les blessures étant heureusement superficielles.

Les policiers, alertés par des témoins, ont repéré l’agresseur à l’aide de la vidéosurveillance et l’ont interpellé un peu plus loin. Placé en garde à vue, il a ensuite été admis dans un service psychiatrique car il tenait des propos incohérents voire délirants, affirmant notamment avoir été spolié d’un gros gain au jeu.

En août 2020, ce jeune homme avait déjà blessé ce buraliste avec un marteau et avait tiré un coup en l’air avec un pistolet à plombs. Il avait été interné après son arrestation. Le mis en cause va faire l’objet d’une expertise psychiatrique, l’enquête se poursuit.

Condamné à l’hospitalisation psychiatrique 

• Dordogne. Un homme de 37 ans était jugé en comparution immédiate, ce jeudi 6 octobre, au tribunal de Bergerac (Dordogne), pour le braquage d’un tabac-presse à Bergerac (voir 3 août). Il était passé derrière le comptoir pour menacer le buraliste avec un couteau et voler l’argent de la caisse.

À la barre du tribunal, le prévenu a continué à nier être l’auteur du vol à main armée, arguant qu’il était impossible de l’identifier par ses empreintes ou son ADN. Surtout, le rapport d’expertise psychiatrique l’estime irresponsable, indiquant que ce trentenaire, « porteur de trouble schizophrénique paranoïde associé à une toxicomanie », est en rupture de soins et nécessite une prise en charge.

Le tribunal s’est rangé à l’avis de l’expert et a déclaré l’homme irresponsable en raison de l’abolition de son discernement au moment du vol. Il est donc bien l’auteur mais pas coupable, selon la décision du tribunal, qui a ordonné son hospitalisation immédiate en psychiatrie. L’homme a également interdiction de paraître à Bergerac pour une durée de dix ans.