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12 Sep 2022 | Profession
 

Le Garibaldi est le premier bar-tabac de Noyon (13 800 habitants, 30 kilomètres de Compiègne, Oise) à accueillir, depuis mi-juillet, l’une des Bornes des buralistes (voir 24 juin) actuellement déployées sur le territoire pour réserver en quelques clics des trajets SNCF, faire éditer une carte grise ou scanner des documents. Les usagers s’y pressent déjà, selon Le Courrier Picard.

La buraliste – qui propose également les services du Compte Nickel depuis 2016 – a été séduite par le concept proposé par la start-up Proxigital : « nous sommes avant tout un commerce de proximité, on se doit de trouver des solutions pour répondre aux besoins des gens ».

•• Pour les clients, voilà l’occasion d’un gain de temps non négligeable : « c’est presque la même chose que de prendre son ticket sur un automate à la gare, sauf qu’ici, il n’y a pas de bousculade ni de stress ».

Deux mois après le démarrage du service, la borne du Garibaldi est en majorité utilisée pour les demandes de certificat d’immatriculation. « Plusieurs cartes grises ont été faites chez moi. Cela ne demande que quelques minutes si la personne est venue avec les documents requis. Les usagers s’habituent à ce service, destiné à leur simplifier la tâche » constate la buraliste. « La borne est aussi ouverte aux entreprises qui veulent diffuser à l’écran leurs publicités ».

•• L’Oise compte actuellement 11 débitants de tabac proposant la Borne des buralistes, tandis qu’une enseigne de Roye (Somme) s’ y est mise également. Les cinq autres buralistes de Noyon ne semblent en revanche pas intéressés, à l’exception d’un : « nous sommes en contact avec la société qui installe ces bornes, mais chez nous, ce n’est pas pour le moment » indique-t-on , « nous proposons déjà beaucoup de services ».

Serdar Kaya, président de la chambre syndicale des buralistes de l’Oise, estime quant à lui qu’il faut laisser le temps au temps : « 12 buralistes équipés dans des villes moyennes du département, c’est très bien pour une période d’observation, de test. Au bout d’un à deux ans, on passera à un déploiement plus important ». Photo : France 3