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14 Août 2022 | Profession
 

Les deux grandes fédérations professionnelles du CHR ne sont pas d‘accord entre elles.

En cause, l’accord du 28 juin sur le régime « mutuelle frais de santé du personnel » signé par le GNI de Didier Chenet (voir 3 avril), le SNRCT (chaînes de restauration) de Didier Dijols, les quatre organisations représentatives des salariés … mais pas par l’Umih.

•• Pour le GNI (Groupement national des Indépendants) : « cet accord a pour premiers objectifs de sauver le régime « mutuelle frais de santé » déficitaire et de continuer de répondre aux exigences de la loi. » Il s‘agit aussi « d’apporter aux salariés une nette amélioration de leur couverture santé sans frais supplémentaire ».

D’où cette disposition : « une augmentation de la cotisation qui sera supportée par les seules entreprises dont la cotisation passera ainsi de 32 à 47 euros par salarié employé à temps plein par mois. »

« Car il est de notre devoir de séduire de nouveaux collaborateurs et pour se faire de travailler aux conditions d‘emploi et de vie de nos salariés … Face à la pénurie de main d’œuvre, le GNI n‘est pas resté immobile » selon Didier Chenet.

•• Pour l’UMIH (Union des Métiers de l’Industrie hôtelière) : après consultation écrite de ses présidents départementaux, le conseil d‘administration de l’UMIH, convoqué par son président Roland Héguy le 3 août (voir 4 avril), « s‘est exprimé à une large majorité en faveur du droit d‘opposition au projet d‘accord de branche proposé par les partenaires sociaux  … Le résultat de ce vote permettra de traiter sereinement le sujet « frais de santé » dès septembre avec les partenaires sociaux »

À suivre.