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18 Sep 2019 | Profession
 

Hier après-midi, lors des questions au Gouvernement, le député de l’Aisne Jean-Louis Bricout a critiqué implicitement le recours aux buralistes pour de nouvelles missions de service public, notamment pour la perception d’impôts (voir Lmdt des 23 et 24 juillet).

Le ministre de l’Action et des Comptes publics lui a répondu, clairement devant des parlementaires très attentifs.

•• Question. « Avant l’été, vous avez présenté aux élus locaux une nouvelle carte d’implantation des services des finances publiques dans les départements. Au premier coup d’œil, quelle satisfaction de voir autant de points de présences sur nos territoires. Mais en regardant de plus près, quelle déception !  Notre trésorerie et ses agents qualifiés vont donc disparaître (…)

« Avec votre réforme, vous portez une atteinte grave aux services publics (…) Vous dégradez la relation des citoyens avec leurs percepteurs la séparation ordonnateur comptable est elle-même remise en cause. Le personnel : comment va-t-il vivre les suppressions d’emploi, ces évolutions de poste ? Leurs mutations ? en avez-vous le souci ? Les usagers comment vont-ils payer leurs taxes locales ou leurs cantines ? (…)

•• Réponse du Ministre. « Je vous connais bien. Je suis déjà venu dans votre département, l’Aisne. Mais savez-vous combien nous allons fermer de trésoreries en 2020 ? Zéro ? Depuis combien de temps, aucune trésorerie n’avait été fermée ? Dix-sept ans. Lorsque vous étiez députés de la majorité précédente, vous avez fermé 900 trésoreries, dont huit trésoreries dans l’Aisne. Alors, il faut raison-garder au moment où nous avons fait le prélèvement à la source, nous avons supprimé la taxe d’habitation

« Nous soutenons les bureaux de Poste et les buralistes. Moi, J’ai confiance en eux. Depuis que je suis tout petit on achète les timbres fiscaux chez les buralistes. »